Activité professionnelle en temps de confinement et perspectives d’avenir

La vie pro­fes­si­onnel­le de la popu­la­ti­on suis­se a été lar­ge­ment impac­tée par la cri­se du Covid. Not­re enquê­te menée auprès de la popu­la­ti­on suis­se durant la péri­ode du con­fi­ne­ment au prin­temps 2020 mont­re que quat­re tra­vail­leurs sur cinq ont dû s’ad­ap­ter à une situa­ti­on pro­fes­si­onnel­le modi­fiée, tan­dis qu’un ména­ge sur six a été tou­ché par le chô­mage par­ti­el. Néan­moins, les trois quarts de la popu­la­ti­on acti­ve se disent glo­ba­le­ment satis­faits de leur tra­vail et de leur situa­ti­on finan­ciè­re. C’est d’au­tant plus le cas pour les employés du sec­teur public, qui appa­rais­sent moins préoc­cu­p­és par leur situa­ti­on finan­ciè­re que les tra­vail­leurs du sec­teur pri­vé et les indé­pen­dants. Au final, deux tiers des per­son­nes inter­ro­gées s’at­ten­dent à ce que la situa­ti­on de l’emploi se nor­ma­li­se rapidement. 

 

Enquê­te FORS Covid-19 MOSAiCH
Afin de con­tri­buer à la com­pré­hen­si­on des effets du Covid-19 sur la socié­té en Suis­se, MOSAiCH a ajou­té des ques­ti­ons sur le Covid-19 et sur les mes­u­res pri­ses pour y fai­re face. MOSAiCH est une enquê­te socio­logique annu­el­le. Les ques­ti­ons por­tent sur les thè­mes du bien-être, du tra­vail, de la con­ci­lia­ti­on de la vie fami­lia­le et pro­fes­si­onnel­le ain­si que de la poli­tique. Ent­re fin avril et fin mai 2020, 1’937 per­son­nes âgées de 18 ans ou plus vivant dans des ména­ges pri­vés en Suis­se ont répon­du au ques­ti­onn­aire en ligne. Les résul­tats ont été pon­dé­rés sta­tis­ti­que­ment afin d’ob­tenir une mei­lleu­re repré­sen­ta­ti­vi­té de la popu­la­ti­on suis­se. Ces person­nes seront inter­ro­gées une deu­xiè­me fois à l’aut­om­ne 2020 et une troi­siè­me fois au prin­temps 2021 pour mes­u­rer les effets du Covid-19 à plus long terme.

 

La situa­ti­on a chan­gé pour la plu­part des tra­vail­leurs pen­dant la péri­ode du confinement

Le con­fi­ne­ment a eu, du moins à court ter­me, un énor­me impact sur la vie pro­fes­si­onnel­le de la gran­de majo­ri­té de la popu­la­ti­on suis­se. En effet, seu­les 17 pour cent des per­son­nes acti­ves inter­ro­gées ont indi­qué que leur situa­ti­on pro­fes­si­onnel­le n’avait pas chan­gé durant la péri­ode du confinement.

Les chan­ge­ments subis par la majo­ri­té de la popu­la­ti­on acti­ve ont pris des direc­tions dif­fé­ren­tes. De nombreu­ses per­son­nes ont tra­vail­lé moins qu’au­pa­ra­vant (21 %), par­mi les­quel­les cer­tai­nes ont tra­ver­sé une péri­ode de chô­mage par­ti­el. On con­sta­te que les femmes ont eu ten­dance à tra­vail­ler moins d’heures que les hom­mes (24 % cont­re 19 %), mais qu’il n’y a pas eu de dif­fé­rence ent­re les sexes en matiè­re de chô­mage par­ti­el. Fai­ble mais signi­fi­ca­ti­ve, la dif­fé­rence ent­re les sexes est peut-être due au fait que les femmes sont plus encli­nes à assu­mer les tâches sup­plé­men­taires de gar­de des enfants et ont donc légè­re­ment rédu­it leur temps de tra­vail. Mais des ana­ly­ses sup­plé­men­taires serai­ent néces­saires pour étay­er cet­te hypothèse.

Si une bon­ne part des gens a dû dimi­nu­er son temps de tra­vail, d’au­tres ont au con­tr­ai­re tra­vail­lé davan­ta­ge pen­dant la péri­ode du con­fi­ne­ment qu’au­pa­ra­vant (17 %).

 

Gra­phi­que 1    Chan­ge­ment dans la situa­ti­on pro­fes­si­onnel­le (en % des per­son­nes interrogées)

N=1230, Ques­ti­on : La cri­se du coro­na­vi­rus a‑t-elle ent­raî­né les chan­ge­ments sui­v­ants dans vot­re situa­ti­on pro­fes­si­onnel­le ? Pen­dant la cri­se du coro­na­vi­rus… j’ai tra­vail­lé moins d’heures par semai­ne dans mon tra­vail rému­n­é­ré qu’au­pa­ra­vant. / J’ai tra­vail­lé plus d’heures par semai­ne dans mon emploi rému­n­é­ré qu’au­pa­ra­vant. / J’étais employé et au chô­mage par­ti­el. / J’étais tra­vail­leur indé­pen­dant et j’ai (par­ti­el­lement) subi une per­te de gains. / J’ai pra­ti­qué ent­iè­re­ment le télé­tra­vail. / J’ai pra­ti­qué par­ti­el­lement le télé­tra­vail. / J’ai pris des vacan­ces que je n’aurais pas pri­ses autre­ment. / J’ai pris un con­gé avec main­tien du salai­re. / J’ai eu des hor­ai­res de tra­vail plus fle­xi­bles. / J’ai per­du mon emploi. / rien n’a chan­gé dans ma situa­ti­on pro­fes­si­onnel­le. Autres chan­ge­ments (Pos­si­bi­li­té de répon­ses multiples)

Envi­ron 40 pour cent des per­son­nes acti­ves ont eu recours en par­tie ou com­plè­te­ment au télé­tra­vail. Trei­ze pour cent des tra­vail­leurs inter­ro­gés ont pu béné­fi­cier d’un hor­ai­re de tra­vail plus sou­p­le pen­dant la péri­ode de con­fi­ne­ment. Il s’a­git plu­tôt des employés du sec­teur public et moins de ceux du sec­teur pri­vé. Il s’a­git là des princi­pa­les dif­fé­ren­ces obser­vées. Géné­ra­le­ment, nous n’a­vons pas obser­vé de dif­fé­ren­ces signi­fi­ca­ti­ves ent­re les sec­teurs public et pri­vé, ni ent­re hom­mes et femmes.

 

Un ména­ge de tra­vail­leurs sur six a été tou­ché par le chô­mage partiel

Sur la tota­li­té des actifs occu­p­és, 14 pour cent ont été tou­chés par le chô­mage par­ti­el pen­dant la péri­ode de con­fi­ne­ment. Autre­ment dit, une per­son­ne employée sur sept a tra­vail­lé à temps par­ti­el. En out­re, neuf pour cent des per­son­nes inter­ro­gées ont un (ou une) par­ten­aire qui a vécu une pha­se de chô­mage partiel.

Le nombre d’heures de tra­vail encore effec­tuées dans le cad­re du chô­mage par­ti­el a cepen­dant été très varia­ble, com­me le mont­re le gra­phi­que 2. Dix-sept pour cent d’entre elles n’ont par exemp­le pas tra­vail­lé du tout tan­dis que les autres ont tra­vail­lé en moy­enne 19 heu­res par semai­ne, ce qui cor­re­spond à un taux d’un peu moins de 50 pour cent.

 

Gra­phi­que 2    Chan­ge­ment dans la situa­ti­on pro­fes­si­onnel­le (en % des per­son­nes interrogées)

N=169, Vous avez indi­qué que vous étiez au chô­mage par­ti­el pen­dant la cri­se du coro­na­vi­rus. Com­bi­en d’heures avez-vous tra­vail­lé pen­dant la cri­se du coro­na­vi­rus dans une semai­ne moyenne ?

 

Aucu­ne dif­fé­rence n’a été con­sta­tée en fonc­tion du sexe, de l’âge ou du niveau d’emploi. Autre­ment dit, que l’on soit hom­me ou femme, jeu­ne ou vieux, occu­pé à plein temps ou à temps par­ti­el, peu impor­te : tous ont été tou­chés par le chô­mage par­ti­el. On con­sta­te tou­te­fois une dif­fé­rence ent­re le sec­teur public et le sec­teur pri­vé. Tan­dis que six pour cent seu­le­ment des employés du sec­teur public ont été tou­chés par le chô­mage par­ti­el, ce chif­fre était de 20 pour cent dans le sec­teur pri­vé. La dif­fé­rence s’ex­pli­que peut-être par le fait que, dans le sec­teur public, il n’y a par­fois pas de droit au chô­mage par­ti­el. Notons que le nombre de cas étant rela­ti­ve­ment fai­ble, les résul­tats doiv­ent être con­sidé­rés avec pré­cau­ti­on. Néan­moins, le fait qu’u­ne per­son­ne sur cinq tra­vail­lant dans le sec­teur pri­vé décla­re avoir été au chô­mage par­ti­el est révé­la­teur de l’impact du con­fi­ne­ment sur la population.

 

Les tra­vail­leurs indé­pen­dants très préoc­cu­p­és par leur situa­ti­on financière

Trois quarts des per­son­nes ayant un emploi sont satis­fai­tes de leur tra­vail et autant sont satis­faites de leur situa­ti­on finan­ciè­re (gra­phi­que 3). C’est chez les jeu­nes adul­tes qu’on trouve le plus de per­son­nes insa­tis­fai­tes. Envi­ron 15 pour cent des jeu­nes de 18 à 30 ans sont insa­tis­faits aus­si bien de leur situa­ti­on finan­ciè­re que de leur tra­vail. En princi­pe, la satis­fac­tion aug­men­te avec l’âge. Dans la tran­che d’âge des per­son­nes de 48 à 64 ans, 83 pour cent sont satis­fai­tes de leur tra­vail, cont­re seu­le­ment 68 pour cent chez les jeu­nes adul­tes (de 18 à 30 ans). Une image simi­lai­re se des­si­ne con­cer­nant la situa­ti­on finan­ciè­re : 65 pour cent des per­sonnes sont satis­fai­tes dans la tran­che d’âge la plus jeu­ne et 82 pour cent dans la tran­che d’âge supé­ri­eu­re. Ces dif­fé­ren­ces selon l’âge peu­vent éga­le­ment être obser­vées indépen­damment de la cri­se du Covid-19 (cf. rap­port social 2016, p. 143)[1]. Les résul­tats indi­quent plu­tôt que ces écarts exis­tai­ent déjà avant la cri­se et n’ont pas chan­gé pendant.

 

Gra­phi­que 3    Satis­fac­tion à l’égard du tra­vail (en % des per­son­nes inter­ro­gées)[2]

N=1223–1225, Dans l’ensemble, dans quel­le mes­u­re êtes-vous satis­fait de vot­re tra­vail / de vot­re situa­ti­on financière ?

 

Gra­phi­que 4   Satis­fac­tion à l’égard de la situa­ti­on finan­ciè­re (en % des per­son­nes interrogées)

N=1223–1225, Dans l’ensemble, dans quel­le mes­u­re êtes-vous satis­fait de vot­re tra­vail / de vot­re situa­ti­on financière ?

Si la satis­fac­tion pro­fes­si­onnel­le et finan­ciè­re a ten­dance à être éle­vée chez les tra­vail­leurs du sec­teur public, ce n’est pas le cas pour les per­son­nes tra­vail­lant dans le sec­teur pri­vé. Cel­les-ci indi­quent être par­ti­cu­liè­re­ment préoc­cu­p­ées par l’impact du Covid-19 sur leur situa­ti­on finan­ciè­re : 47 pour cent des tra­vail­leurs du sec­teur pri­vé sont con­cer­nés à cet égard, cont­re 31 pour cent dans le sec­teur public. Cela pour­rait éga­le­ment être dû au fait que le chô­mage par­ti­el est plus répan­du dans le sec­teur pri­vé. Il est clair que les sala­riés qui ont été en chô­mage par­ti­el sont net­te­ment plus préoc­cu­p­és par leur situa­ti­on finan­ciè­re que ceux qui n’en ont pas été tou­chés. Une ana­ly­se plus appro­fon­die serait néan­moins néces­saire pour déter­mi­ner si les gens sont plus préoc­cu­p­és par­ce qu’ils ont été en chô­mage par­ti­el ou par­ce qu’ils tra­vail­lent dans le sec­teur privé.

La gran­de majo­ri­té des tra­vail­leurs indé­pen­dants (90 pour cent) sont satis­faits de leur tra­vail. Ils sont donc plus satis­faits que les employés, qui ne sont que 75 pour cent à se décla­rer satis­faits (gra­phi­que 3). Inter­ro­gés sur leur satis­fac­tion quant à leur situa­ti­on finan­ciè­re, les sala­riés et les indé­pen­dants ne pré­sen­tent aucu­ne dif­fé­rence. Cepen­dant, le gra­phi­que 4 mont­re que les tra­vail­leurs indé­pen­dants sont beau­coup plus préoc­cu­p­és par l’impact de la cri­se du Covid-19 sur leur situa­ti­on finan­ciè­re. Plus de la moi­tié (envi­ron 60 pour cent) sont sou­cieux, et beau­coup sont même très préoccupés.

 

Gra­phi­que 5    Préoc­cup­a­ti­on quant aux effets de la cri­se du coro­na­vi­rus sur la situa­ti­on finan­ciè­re (en % des per­son­nes interrogées)

N=1216, Dans quel­le mes­u­re êtes-vous préoc­cu­pé par l’impact de la pan­dé­mie sur vot­re situa­ti­on financière ?

 

Glo­ba­le­ment, une part importan­te des actifs sont préoc­cu­p­és par l’impact de la cri­se du Covid-19 sur leur situa­ti­on finan­ciè­re. Tout com­me la satis­fac­tion, l’inquiétude aug­men­te avec l’âge. Les jeu­nes adul­tes sont moins satis­faits, mais en même temps moins préoccupés.

 

Deux tiers s’attendent à une nor­ma­li­sa­ti­on de leur situa­ti­on professionnelle

Deux tiers des per­son­nes inter­ro­gées ayant un emploi s’attendent à ce que leur acti­vi­té profes­sionnelle, au cours des trois pro­chains mois, soit la même qu’a­vant le con­fi­ne­ment (gra­phi­que 5). Nos ana­ly­ses mon­t­rent des chif­fres simi­lai­res quant aux par­ten­aires exer­çant une acti­vi­té profes­sionnelle. Là encore, deux tiers des per­son­nes inter­ro­gées sup­po­sent que l’acti­vité profession­nelle de leur par­ten­aire sera la même qu’au­pa­ra­vant. Par rap­port aux répon­dants qui n’en ont pas été au chô­mage par­ti­el, ceux qui l’ont été sont un peu moins enclins à pen­ser que leur situa­ti­on pro­fes­si­onnel­le sera bien­tôt la même qu’a­vant le confinement.

Un tiers des per­son­nes inter­ro­gées s’attendent à des chan­ge­ments touchant leur prop­re activi­té pro­fes­si­onnel­le ou ne sont pas en mes­u­re de se pro­non­cer à ce sujet (gra­phi­que 5). Onze pour cent sup­po­sent qu’ils con­ti­nue­r­ont à tra­vail­ler moins d’heures par semai­ne dans un ave­nir pro­che, tan­dis que dix pour cent s’attendent à une baisse de leur reve­nu pro­fes­si­onnel. Cinq pour cent pré­su­ment qu’ils vont chan­ger d’emploi ou perd­re leur emploi.

Dans ce domai­ne, les enquê­tes de sui­vi per­met­t­ront de véri­fier si cet opti­misme appa­rent se main­tien­dra dans les mois à venir.

 

Gra­phi­que 6    Impact atten­du de la cri­se du coro­na­vi­rus sur l’emploi au cours des trois pro­chains mois (en % des per­son­nes interrogées)

N=1239, Ques­ti­on : Suite à la cri­se du coro­na­vi­rus, à quoi vous atten­dez-vous en ter­mes d’emploi dans les trois pro­chains mois ? Mon emploi sera le même qu’a­vant la cri­se du coro­na­vi­rus (même nombre d’heures, même reve­nu). / Je tra­vail­lerai moins d’heures par semai­ne qu’a­vant la cri­se du coro­na­vi­rus. / Je tra­vail­lerai plus d’heures par semai­ne qu’a­vant la cri­se du coro­na­vi­rus. / Mon reve­nu pro­fes­si­onnel sera plus fai­ble qu’a­vant la cri­se du coro­na­vi­rus. / Mon reve­nu pro­fes­si­onnel sera plus éle­vé qu’a­vant la cri­se du coro­na­vi­rus. /Je vais chan­ger d’emploi. / Je vais perd­re mon emploi sans per­spec­ti­ve d’un nou­vel emploi. (Pos­si­bi­li­té de répon­ses multiples)

 

Con­clu­si­on

La cri­se du Covid-19 et les mes­u­res qui l’ont accom­pa­gnée ont eu un énor­me impact sur la vie pro­fes­si­onnel­le de la popu­la­ti­on, et cela de très diver­ses maniè­res. Tou­te­fois, au moment de l’enquête, la majo­ri­té de la popu­la­ti­on acti­ve sup­po­sait que ces chan­ge­ments serai­ent de cour­te durée et que la situa­ti­on pro­fes­si­onnel­le revi­en­drait à la nor­ma­le. Seu­le une fai­ble pro­portion des per­son­nes inter­ro­gées a per­du son emploi et peu d’entre elles s’attendent à le perd­re dans les mois qui suiv­ent immé­dia­te­ment le con­fi­ne­ment. À cet égard, il sera certaine­ment important, lors des pro­chai­nes vagues d’enquête, de véri­fier si les atten­tes sont confir­mées et dans quel­le mes­u­re la situa­ti­on pro­fes­si­onnel­le des per­son­nes inter­ro­gées est reve­nue à la normale.

La satis­fac­tion des gens à l’égard de leur tra­vail et de leur situa­ti­on finan­ciè­re actu­el­le demeu­re éle­vée. Cepen­dant, une part importan­te des per­son­nes acti­ves est éga­le­ment préoc­cu­p­ée par l’impact de la cri­se du Covid-19 sur sa situa­ti­on finan­ciè­re. Les indé­pen­dants et les employés du sec­teur pri­vé sont pro­ba­ble­ment, et à jus­te tit­re, beau­coup plus préoc­cu­p­és par cet­te ques­ti­on que les employés du sec­teur public. Ces préoc­cup­a­ti­ons doiv­ent être pri­ses en comp­te dans le débat public et politique.

 


Cet arti­cle est tiré de la fiche d’in­for­ma­ti­on no 3 de l’en­quê­te FORS Covid-19 MOSAiCH.


[1] F. Ehr­ler, F. Bühl­mann, P. Fara­go, F. Höpf­lin­ger, D. Joye, P. Per­rig-Chiel­lo et Ch. Suter (éd.). Rap­port social 2016 : Bien-être ; éd. Seis­mo. Zurich.

[2] Ne sont men­ti­onnées que les caté­go­ries pour les­quel­les il exis­te des dif­fé­ren­ces significatives.

 

 

 

Image: UNIL/Dreamstime.com

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